Centre ophtalmologique Valmy

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9, rue Jeanne Barret

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21000 Dijon

Du lundi au samedi

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8h - 19h / sam. 8h - 12h

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Traitement par laser

Le plateau technique du centre OphtaValmy comprend plusieurs types de lasers permettant de proposer un traitement adapté en fonction des pathologies.  

Il existe 3 grands types de laser :

– le laser YAG permet de traiter des pathologies du segment antérieur de l’œil : capsulotomie pour opacification secondaire de la capsule postérieure du cristallin, iridotomie périphérique dans le cadre du glaucome par fermeture de l’angle.

– le laser ARGON est utilisé dans de nombreuses pathologies rétiniennes comme la rétinopathie diabétique, les occlusions vasculaires rétiniennes, les déchirures rétiniennes périphériques. Il peut intervenir aussi dans le traitement de certaines lésions de paupières comme les kystes et papillomes du bord libre des paupières, xanthelasma, et cils trichiasiques.

– le laser SLT (Selective Laser Trabeculplasty ou Trabeculoplastie séléctive au laser) permet de réaliser un remodelage du trabéculum. Il est indiqué dans le traitement de l’hypertonie oculaire et du glaucome.

Laser YAG 

Le laser YAG est réalisé au cabinet, en consultation externe, après instillation d’un collyre anesthésique topique. Il se pratique dans une salle dédiée au laser, patient en position assise.

L’opacification capsulaire postérieure (cataracte secondaire)

L’opacification secondaire de la capsule postérieure est un processus très fréquent dans les suites de la chirurgie de cataracte, elle est aussi appelée «  cataracte secondaire”.

Au moment de la chirurgie, le cristallin est détruit et aspiré après ouverture circulaire de la paroi antérieure du sac qui le contient (capsulorhexis).

Le cristallin artificiel est alors injecté et positionné à la place exacte du cristallin d’origine, dans le sac. La paroi postérieure de ce sac (capsule postérieure) est volontairement laissée en place pour permettre le bon positionnement et la stabilité de l’implant. L’opacification capsulaire postérieure (parfois appelée cataracte secondaire) ne correspond pas à une « repousse » de la cataracte mais à une perte de transparence de la capsule naturelle du cristallin, située en arrière de l’implant.

Cette opacification est présente dans plus de 30% des cas et sa fréquence augmente avec le temps. Le laser permet l’ouverture de cette capsule dégageant l’axe visuel de ses opacités. Le traitement de la cataracte secondaire repose sur l’ouverture de la capsule postérieure au laser YAG ( appelée capsulotomie).

Déroulement du laser :

  • Le laser est réalisé après dilatation de la pupille.
  • Il dure quelques minutes et est parfaitement indolore.
  • Une prescription de collyres anti-inflammatoires et hypotonisants est effectuée pour prévenir les éventuelles inflammations locales et poussées de tension qui restent rares


La pupille étant dilatée, la conduite automobile n’est pas possible immédiatement après le laser.

La perception de corps flottants est fréquente dans les jours ou semaines suivant le laser et régresse progressivement.

Le bloc pupillaire (glaucome aigu par fermeture de l’angle)

En « bloquant » la circulation de l’humeur aqueuse au travers de la pupille, le bloc pupillaire fait bomber l’iris vers l’avant. L’angle iridocornéen se ferme et rend difficile l’accès à la zone d’évacuation de l’humeur aqueuse

Le laser, en perforant l’iris à sa périphérie, permet en shuntant ce blocage d’élargir l’angle iridocornéen.

L’indication peut être :

  • le traitement d’un blocage aigu(GFA)
  • le traitement préventifévitant la survenue d’un blocage aigu


Le traitement du bloc pupillaire consiste à perforer la base de l’iris réalisant une iridotomie périphérique au laser YAG.

Déroulement du laser :

  • Avant le laser, l’œil à traiter aura été préparé (une ordonnance vous sera remise au moment de la prise de rendez-vous) avec un traitement pour resserrer la pupille (collyre myotique) pour faciliter sa réalisation. Cette goutte peut être une peu douloureuse et entrainer une céphalée pendant une heure).
  • Le laser est réalisé en myosis (sans dilatation de la pupille).
  • Il dure quelques minutes et est très peu douloureux
  • une anesthésie topique est nécessaire afin d’appliquer un verre contact sur la cornée.
  • Il est nécessaire d’instiller un traitement anti-inflammatoire pendant quelques jours en plus du traitement habituel éventuel contre la tension, qu’il est impératif de continuer jusqu’à la consultation de contrôle.

 

Après le laser, la vision de l’œil traité est brouillée pendant quelques heures et empêche la conduite automobile.

L’efficacité est rapide et les complications sont rares.

Référence

Fiche d’information

Le laser ARGON

Le laser ARGON ( ou laser rétinien) est réalisé au cabinet, en consultation externe, après instillation d’un collyre anesthésique topique. Il se pratique dans une salle dédiée au laser, patient en position assise.

Pathologies des paupières

Certaines lésions bégnines de paupières peuvent être retirées par coagulation laser :

  • kystes et papillomes
  • xanthelasma
  • cils trichiasiques


Déroulement du laser

  • une anesthésie locale des paupières est réalisée.
  • la durée de la séance est de 10 à 15 minutes.
  • une activité normale peut être reprise dans les heures qui suivent le traitement.
  • si des douleurs persistent, des antalgiques classiques (paracétamol, anti-inflammatoires) sont préconisés.

Pathologies rétiniennes

Déchirure de rétine

Le laser permet de traiter certaines lésions au niveau de la rétine périphérique (déchirures, trous…). On l’appelle rétinopéxie au laser. Elle permet de créer une adhérence choriorétinienne autour des déchirures de la rétine. Habituellement, deux ou trois rangées de photocoagulation sont recommandées pour créer l’adhérence souhaitée. Elle vise éviter l’évolution vers un décollement de rétine.

Rétinopathie diabétique et occlusion vasculaire rétinienne

Les patients diabétiques présentant une rétinopathie sévère ou une occlusion vasculaire rétinienne risquent de faire une ischémie rétinienne périphérique. Son traitement repose sur la panphotocoagulation rétinienne périphérique (PPR).

En effet, la rétinopathie diabétique sévère ou l’occlusion vasculaire rétinienne peuvent se compliquer d’une néovascularisation secondaire et une ischémie rétinienne périphérique. Le but du laser est de contrôler l’ischémie, réduire les taux de VEGF intravitréens et d’augmenter l’oxygène dans l’œil de sorte que la néovascularisation involue ou régresse.

La taille, l’espacement et l’intensité des impacts sont ajustés fonction de l’effet attendu.

L’ensemble de la rétine est traitée, des arcades vasculaires jusqu’en périphérie, tout en épargnant la macula.

La plupart du temps, plusieurs séances sont nécessaires.

Des effets secondaires sont possibles : altération de la vision nocturne, de la vision des couleurs, de la sensibilité et de la vision périphérique.

Afin d’éviter la création de scotomes centraux, le traitement ne doit pas être administré à moins de 500μ du centre maculaire. On utilise un spot de petite taille, une durée d’exposition courte et de faible intensité.

Déroulement du laser

  • le laser s’effectue en consultation.
  • une anesthésie topique est nécessaire afin d’appliquer un verre contact sur la cornée.
  • une dilatation pupillaire adéquate est nécessaire. Elle dure en moyenne 2 heurescompromettant la conduite automobile durant ce laps de temps.
  • la durée de la séance est de 10 à 15 minutes.
  • une activité normale peut être reprise dans les heures qui suivent le traitement.
  • si des douleurs persistent, des antalgiques classiques (paracétamol, anti-inflammatoires) sont préconisés.

Référence

Fiche d’information

Le laser SLT

Le SLT est indiqué dans le traitement du glaucome chronique avec une hypertonie non équilibrée :

  • en cas de traitement médical non toléré ou impossible
  • en complément d’un traitement médical insuffisamment efficace
  • en attente ou en complément d’un traitement chirurgical
  • en retraitement après un premier laser, dont l’efficacité diminue après quelques dizaines de mois.


La baisse de pression obtenue à 20 jours après le laser SLT est de 20 à 30%. (quelques patients sont non répondeurs et le laser reste sans effet chez eux). 

L’angle iridocornéen doit être suffisamment ouvert pour permettre aux impacts laser d’accéder au trabéculum.

Les effets secondaires sont peu fréquents. Un traitement réduisant l’inflammation oculaire et une hypertonie transitoire est prescrit systématiquement.

Déroulement du laser

  • Le laser SLT est réalisé au cabinet dans une salle dédiée aux lasers après instillation d’un collyre anesthésique topique.
  • Le traitement ne concerne qu’un œil et peut être réalisé en une séance sur 360° ou en deux séances sur 180°.
  • Un verre de contact est positionné sur l’œil traité pour permettre de visualiser et de traiter le trabéculum.
  • La durée est de 5 à 10 minutes.
  • Un traitement réduisant l’inflammation oculaire et l’hypertonie transitoire est prescrit systématiquement après le laser. Il sera ajouté au traitement habituel du glaucome qui sera poursuivi et réadapté à la consultation de contrôle, trois semaines plus tard.

Référence

Fiche d’information